Comment vulgariser la magie du vivant ?
Dans ce roman d’anticipation, LES INGÉNIEURS DE LA VIE, le sujet principal est la création d’un modèle humain expérimental, grâce à l’ingénierie génétique. En conséquence, savoir comment on passe d’un brin d’ADN à un individu final, était fondamental. Il paraissait donc judicieux de faire rêver le lecteur avec un sujet extrêmement complexe, dans lequel, à l’échelle moléculaire, on ne fait plus trop la différence entre le vivant et l’inerte.
Ces deux années d’études correspondent à ma quatrième année universitaire en biologie du développement, et à ma première année de troisième cycle, en labo de recherche. Et il a fallu les résumer en deux paragraphes…
Au niveau moléculaire :
Il s’agissait d’expliquer le plus simplement du monde la synthèse d’ADN, la création d’ARN messager, puis la synthèse de protéines.
Au niveau tissulaire :
Ensuite, au niveau tissulaire, ou histologique pour les aficionados, la division cellulaire en partant d’une cellule primordiale pour arriver au stade grappe cellulaire, ou morula (toujours pour les aficionados), ce qui donnera le fœtus après une avalanche de facteurs de croissance…
Cela reste un exercice passionnant !
Finalement, l’image utilisée fut la suivante : un livre de recettes pour l’ADN. La photocopie d’une des pages de ce livre pour l’ARN messager. L’exécution de la recette pour la synthèse protéique. Le plat réalisé pour la protéine constituante de l’individu.